« Petit mais oho ! »

Passion a interrogé deux chasseurs passionnés pour savoir pourquoi ils aiment tant chasser avec les « petites » jumelles Blaser 8×30.

Je me souviens très bien du temps où, enfant, j’écoutais les conversations des guides de chasse expérimentés des Highlands quand ils plaisantaient sur les lunettes de tir des plus jeunes en racontant comment, dans leurs jeunes années, ils ont tiré en visée ouverte. Les connaissances sur la chasse et l’expérience de terrain étaient pour eux déterminants. C’était un temps où les compétences étaient encore transmises par un système de mentorat, où l’on écoutait son mentor. Montrer qu’il était possible d’apprécier des distances, ou l’âge du gibier avec précision, faisait partie du rituel d’initiation. 

Pendant mon activité professionnelle les qualités optiques et la robustesse des jumelles ont fait des progrès énormes. Alors que l’étanchéité était encore il y a quelques années un critère de qualité, elle fait partie aujourd’hui des standards.  C’est ainsi qu’aujourd’hui certaines jumelles mesurent l’angle, indiquent l’latitude, la distance, une grille de référence pour les calibres. Mais avons-nous réellement besoin, nous les chasseurs, de toutes ces perfectionnements pour une observation fiable du gibier et des oiseaux ? Ma propre expérience m’a enseignée qu’il suffit, en fait, de disposer de jumelles pratiques qui permettent de bien identifier le gibier et l’observer. Cela arrive d’ailleurs souvent quand on est sur le terrain, par hasard, pour d’autres motifs. Nombreuses donc sont les raisons de pouvoir disposer de petites jumelles, mais aux excellentes qualités optiques et qui de surcroit peuvent aisément trouver place dans une poche.

Aussi était-ce un peu pour moi comme un voyage dans le temps quand Blaser a présenté ses jumelles 8×30. Tout d’un coup je disposais d’une paire de jumelles qui, pendant la pirsch du cerf, me paraissait aussi légère dans la poche latérale de ma veste de tweed que  dans celle de mon gilet, à la chasse à l’arc, ou encore lors d’une tournée d’observation en compagnie de chasseurs d’images. Dans toutes ces situations la 8×30 a fait ses preuves. Pour moi elle offre une optique de première qualité pour la chasse, au quotidien, car on les a bien en main et elles offrent un champ de vision stable quand on approche le gibier en rampant, autant que pour la simple observation de la nature. Les inconvénients souvent mis en avant des petites jumelles, telles que la perte en champ de vision, et de plus petits oculaires, je ne les connais pas avec les Blaser 8×30. Au contraire. Aussi m’accompagnent-elles toujours quand je suis sur le terrain en tant que manager du gibier et chasseur. »

 

« Mes exigences en matière de jumelles de chasse sont multiples. Car, bien qu’il s’agisse avec mon territoire de chasse familier chez moi, d’une zone de montagne, je n’évolue pas exclusivement au-dessus de la limite forestière. J’ai besoin de jumelles aussi bien pour des observations, au lointain, à la chasse au chamois, du cerf et du chevreuil, en forêt de montagne.

Fondamentalement, pour moi c’est le poids, l’ergonomie et la robustesse qui sont déterminants. Aussi ai-je opté pour les Blaser 8×30. Elles m’accompagnent depuis plus d’un an à la chasse au chevreuil, cerf, chamois et tétras-lyre et ne m’a jamais déçu. Elle est, avec seulement 475 grammes, extrêmement légère et se révèlent être un agréable compagnon. La large bandoulière contribue à accentuer encore l’agréable confort de son port. Par leurs faibles poids et leur forme, elles reposent bien dans la main et permettent une observation reposante et stable en balayant le paysage. C’est la netteté sur les bords qui m’a particulièrement étonné. Les objectifs cde 30 mm m’ont permis une parfaite identification au crépuscule. Même sans gainage caoutchouc la surface externe est extrêmement robuste et ne présente, après une année d’utilisation, pas la moindre rayure. Ce qui m’a en définitive séduit chez ces 8×30 de Blaser ce sont les bonnettes des oculaires. J’avais jusque là toujours le problème, en respirant, de la formation de buée sur les jumelles, surtout en automne ou en hiver, à la chasse au chamois. Surtout quand on dirige rapidement les jumelles vers le haut et lors d’une observation plus longue, et de manière plus précise. Ceci ne m’est plus jamais arrivé avec les 8×30. Aussi ces jumelles compactes seront-elles de nouveau de la partie, lors de la nouvelle saison de chasse.»

 

Niall Rowantree est un des chasseurs professionnels les plus connus d’Ecosse. En plus de la chasse, Niall est aussi actif dans d’importants projets de protection de la nature 

 

Thomas Hofer, connu également sur Instagramme comme @bergjagd.dahoam est bloggeur et chasseur de montagne passionné