Bien souvent le tireur commet des erreurs bien avant le tir. Plus les seconde se rapprochent plus le champ de vision du tireur se rétrécit. Devant une telle tension de nervosités et de fièvre de la chasse bien des éléments essentiels sont perdues de vue. Aussi le tireur doit-il décrire au conducteur, avec le plus de précision possible, la situation telle qu’elle s’est présentée avant le tir. Il en résulte une meilleure appréciation de la situation d’ensemble telle qu’elle a pu être observée par le chasseur.
Où était positionné le tireur au moment du tir ?
C’est une question de première importance, pour bien localiser l’Anschuss. Du haut du mirador la question ne se pose pas. Mais au sol cela devient plus difficile. Souvent le tireur a oublié auprès de quel arbre par exemple il était posté. Le sens de l’observation du conducteur du chien peut alors lui venir en aide : de la végétation piétinée, des mégots de cigarettes, des douilles vides sont alors de précieux indices.
Où se trouvait le gibier ?
Si le tireur a ancré dans son esprit la position de la pièce de gibier au moment du tir la recherche de l’Anschuss sera relativement simple. Mais il n’en est pas toujours ainsi. En raison de l’angle de vue, souvent restreint, on ne sait plus, tout d’un coup, où se trouvait le gibier. S’il s’est enfuit, la faculté de mémorisation du tireur, altérée, conduit à une incertitude à déterminer la position exacte de l’animal. En forêt, des pierres aux formes remarquables, des arbres et d’autres indices du milieu peuvent y aider. Dans un paysage ouvert ce sont tout au plus des mouvements de terrain, un changement de cultures ou des chemins qui peuvent servir à limiter le périmètre dans lequel se trouvaient le gibier et l’Anschuss.
Une astuce: en pareille situation on peut prendre un repère situé derrière l’Anschuss supposé, que l’on a pu mémoriser. De là on avance lentement en direction de la position du tireur en se réorientant régulièrement. C’est sur cette ligne que l’on trouvera l’ Anschuss.